• My Dear Diarie... •

Si nous écrivons aujourd'hui c'est pour ne pas oublier ce merveilleux jour...Depuis bien longtemps déjà nous voulions avoir un enfant, mais cela nous est impossible, enfin aujourd'hui même, nous sommes pères.

Alors que nous faisions notre descente quotidienne dans les bas lieux, nous avons entendu des pleurs, des pleurs de nourrissons. Curieux nous avons donc cherchés leur provenance, trouvant avec surprise un couffin de grand luxe contenant en son sein, deux petits bébé , identiques en tout point. Une lettre était glissée entre les linges. «  Si vous trouvez ceci, prenez en soin, ils n'ont pas encore de nom, libre à vous de leur en donnez un.... » Nous fûmes très étonnés, comment, même ici, pouvait-on abandonner de tels amours de bébés ? Aucune réflexion ne fut nécessaire, et nous ramenâmes ces deux petits dans notre chambre. Nous les nommâmes de suite, ayant déjà réfléchi aux prénoms que nous voudrions pour nos enfants, si jamais nous en avions un jour... Amythiel et Sylphiel, prénoms à sonorité angélique pour ces deux petits anges démoniaques...

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Sylphiel et Amythiel, ont maintenant quatre et deux ans (enfin c'est ce qu'il nous semble), ils parlent très bien et sont très intelligents. Nous avons remarqué que le Prince leur porte un intérêt tout particulier, étant ses amants favoris, nous nous sommes permis de lui demander récemment, pourquoi ce traitement de faveur envers nos fils. Il nous a répondu de façon assez énigmatique, mais nous avons compris. Il est leur père biologique, pour nous le prouver il nous a désigné la marque à laquelle depuis le temps nous ne faisions plus attention, dans sa nuque, les "jumeaux" ont la même... Comme promis, cela restera secret...

• Cher journal ;

Aujourd'hui, Jour Gris.

L'après-midi passait lascivement, les minutes et les heures s'égrenant lentement.. Trop lentement. Nous nous trouvions dans notre chambre lorsque Cela a commencé. J'étais lové dans les bras de mon cher frère, laissant mes doigts fins effleurer tendrement son torse. Ils couraient sur les plis du vêtement, caressant la matière douce de sa chemise, frôlant les fibres, bref, tu l'as compris, je m'amusais comme je pouvais. Mais, ces mêmes doigts se glissèrent soudain audacieusement sous sa chemise, dessinant des arabesques invisibles sur ses muscles fins, mués par une envie mystérieuse. J'ai éprouvé à cet instant un besoin presque maladif de le toucher. J'avais.. besoin de sentir sa peau, tiède, frissonnante, pleine de vie.

Quand ses mains se sont glissées sur mon torse, par dessous ma chemise, je l'ai laissé faire, cela n'était pas pas du tout désagréable, je dirais même que c'était le parfait opposé... J'aimais les caresses de mon frère, la sensation que cela me procurait...

Je crois que c'est à cet instant que les choses ont dégénérées. Mes mains ont lentement glissées vers son bas-ventre, irrésistiblement attirées. J'avais.. envie de lui. J'avais envie de le faire gémir, de lui donner du plaisir pour l'entendre me supplier d'arrêter cette torture si délicieuse.. Et mes mains, fidèles alliées, s'empressèrent d'accomplir ce que mon cœur désirait si ardemment. Elles s'introduisirent sous la fine étoffe de son pantalon et vinrent caresser son membre, lentement, sensuellement. Nous nous regardâmes soudain, nos bouches ourlées d'un même sourire dépravé. Mes lèvres allèrent à la rencontre de leurs jumelles, les mordillant, les suçotant. Nos langues se mêlèrent et se caressèrent dans une étreinte brûlante. Oui.. Nous étions et sommes amants. La suite cher Journal, est aisée à deviner. Après avoir longuement profité de mes caresses incestueuses, Sylphiel finit par me prendre, mettant fin au tourment exquis qui ravageait mon corps. Chacun de ses attouchements éveillait en moi une fièvre que je ne saurais décrire avec de simples mots.. Notre monde se résumait désormais à nos petites personnes, unies sous le regard bienveillant de Dame Luxure. Nous n'étions plus qu'un seul être, magnifique, divin, fait pour régner sur le Ciel & la Terre.

Nous ne pensions pas à mal, nous ne savions même pas que ce que nous étions en train de faire était l'une des choses les plus dépravées au monde... Ici à l'Éternelle Encre Rouge, il faut bien l'avouer ce n'est que dépravation, mensonge, trahison... Sexe, drogue, alcool sont sans aucun doute, les maitres des lieux. Même les adolescents cèdent à la tentation... Une règle est mise en avant des autres : Tenter! Nous autre démons devons à tout prix l'appliquer, sur eux... ces pauvres humains tombés dans le piège de l'hôtel. Certains ont signés des contrats faisant d'eux nos éternels esclaves, d'autre nos « clients », que nous nous devons de choyer et d'être le plus agréable possible avec eux et pour eux...Les esclaves comme dirait le Prince, ne sont rien...

• Cher journal ;

Aujourd'hui, Jour Noir.

Ils ont voulus nous séparer. Les chiens. Comme s'ils pouvaient comprendre, imaginer ce que nous ressentons lorsque nous couchons ensemble! Ce ramassis de larves à la botte du Prince se contente d'obéir aveuglement à Ses ordres, quels qu'ils soient. Et Il a décidé que les relations.. incestueuses ne seraient pas tolérées. Encore une fois, je ne peux décrire ce que je ressens. La rage me brûle et m'étouffe et c'est à grand peine que j'écris ces quelques lignes. Tu vas rire, Journal. Sais-tu quelle encre j'utilise? Non? C'est pourtant simple.. C'est du sang. Oui, du sang. Je viens de tuer l'hôte qui m'apportait de quoi me sustenter. Pourquoi? Pourquoi l'ai-je tué? Parce QU'ILS M'ONT SÉPARÉ DE LUI!

Certes ce n'est point une de tes pages mon tendre et cher journal, mais promis, elle viendra rejoindre les tiennes... Ne m'en veut pas d'accord ?... J'ai préféré te laisser à Amythiel...

Je suis seul dans une chambre, affreusement seul... Il n'est pas avec moi... Il est loin, très loin, beaucoup trop loin... POURQUOI??? parce que notre très cher père... a décidé que ce genre de relation était interdite... autant pour nous, que pour les autres... Je ne comprend pas... cela n'est pas bien pour l'image des démons ? Il a aussi interdit les relations « amoureuses » entre les habitants des bas lieux et ceux des hauts lieux... Mais tout le monde sait, que l'interdit est bien plus beau et plus excitant...

• Cher journal ;

Aujourd'hui, jour Blanc.

Nous avons gagnés. Nous sommes de nouveau un.
Nous avons dû jouer finement la partie, promettant de ne plus recommencer, jurant que ce n'était qu'un moment d'égarement. Jouer la comédie se révéla chose aisée en fin de compte, il suffisait simplement de simuler les Hôtes parfaits, couchant avec de riches clients, et de feindre de ne plus s'intéresser à l'autre. Le Prince nous aime trop pour ne pas croire à nos mensonges, quelle stupidité. Comme si nous pouvions nous priver de faire l'amour... Nos âmes sont unies, et ce, à jamais.

Amy' a parfaitement raison, comment pouvons nous nous passer de cela ?Pfff... quand je pense que nous avons juste suivit à la lettre le code des hôtes... C'était si simple... Obéir au règlement... En fait c'est tout ce qui compte ici... Mais en apparence seulement... Tu sais très bien toi cher journal, que les apparences sont trompeuses.

• Cher journal ;

Comme d’habitude, nous ne connaissons pas la date...Amythiel a eu cependant une sublime idée, aller regarder par les fenêtre de la façade si nous ne pouvions pas voir la date inscrite sur les journaux des marchands. Comme tu t’en doute bien, il y a un mais... En voyant Amy tout excité à l’idée de voir la date j’ai eu une terrible envie de lui... Impossible de la réprimer. C’est pourquoi je l’ai poussé dans un ascenseur pour lui faire l’amour durant tout le trajet de celui-ci... Bien sur tu sais qu’il ne dit jamais non pour ça... Il est autant fautif que moi pour l’absence une fois de plus de date. Nous n’avions pas fait attention mais cet ascenseur descendait dans les profondeurs de ce magnifique hôtel qu’est notre chère maison...

Une fois notre petite affaire terminée, nous sommes sortis l’air de rien, comme nous savons si bien le faire, dans le Hall de la Porte des Enfers. C’est assez rare que nous descendions si bas. Alors comme tu t’en doute, nous voulions remonter au plus vite puisque nous n’avions absolument rien à faire en ces lieux...

Sauf, qu’une de ses saleté de nobles démones qui se croient tout permis nous a accostés, nous suppliant de bien vouloir accepter sa demande : coucher avec elle... les deux en même temps.

Cela nous fit reconsidérer sa demande, tu penses bien que si l’on nous offre une occasion pour nous faire l’amour la réponse ne sera jamais non... De plus elle nous a payés d’avance et une petite fortune ! Tu nous connais, on aime l’argent... C’est pourquoi nous avons fini par accepter son offre.

Hors de question néanmoins de l'emmener dans notre suite, nous avons donc loués une chambre dans les bas étages, elle était petite, misérable et presque répugnante...

Amythiel a décider de l’exciter en commençant par me toucher, il faut dire que c’était sans aucun doute la meilleure solution. Amy’ est d’une beauté écrasante... en un rien de temps il me fait un de ces effets..

Ceci en est de même pour Sylphiel. Il est si beau que je n’y résiste pas... Nous l’avons assise sur le lit puis nous nous sommes embrassés passionnément, la fougue pris par la suite le dessus comme d’habitude... Peu à peu j’ai retiré le haut de mon frère qui en a fait de même avec moi, nous couvrant de tendres baisers et elle, nous regardait comme si jamais elle n’avait vue ce genre de scène. Suite à cela nous nous sommes rapprochés d’elle, chacun sur le côté d’un de ces flancs, lui caressant silencieusement le corps, s’embrassant par dessus son corps... Après cela nos mains on commençaient à se faire plus insistante sur sa peau, passant sur ses parties féminine, telles que sa généreuse poitrine, sa féminité... Sans oublier ses zones érogènes. On était étonnés qu’elle rougisse autant , tu sais journal, c’était vraiment hilarant de la voir ainsi. On a fortement été intrigués... Quand nous avons approchés son intimité, elle nous a repoussés légèrement en nous demandant d’un petit air prude si cela lui ferait mal. Avec Syl nous nous sommes regardés, notre petit sourire mesquin aux lèvres. Elle était vierge! Tu te rends tu compte journal! Pourtant elle avait une aura plus mûre que la notre, elle était donc plus vieille, tu es d’accord ? On lui a donc répondu qu’elle pouvait en effet avoir mal, je lui pris la bouche suite à notre réponse pour la faire taire.

Profitant de ce subterfuge nous avons enfoncés en elle deux doigts le plus doucement possible, les filles ne sont.. comment dire.. pas tout à fait notre domaine de prédilection. Elle a voulu gémir mais mon amour de Frère ne lui a pas lâché la bouche, tandis que je lui dégrafais le chemisier pour accéder à sa poitrine... Je mordillai ses petits tétons, les pinçais... Puis permutation des rôles, mais là, elle demanda d’une voix timide qu’on la prennent tout les deux... Précisant bien qu’elle voulait nous avoir en même temps en elle, donc un derrière et l’autre devant. Aucun problème pour le derrière mais le devant... une toute autre histoire...

À ce moment là c’était “qui de nous deux se sacrifie? ” Finalement je la pris par devant et Amythiel par derrière. On fit cela très lentement surtout pour son arrière. Non pas que l’envie de la prendre sauvagement pour lui faire bien mal nous manquât mais dans le manuel de l’hôte parfait, il est écrit “ qu’un hôte doit être doux avec son client excepté si celui-ci lui demande un autre traitement....”. Ce fut long et fastidieux mais finalement nous étions tout deux en elle, entamant nos va-et-viens. Au bout de dix minutes, le choc! Amythiel découvre avec horreur qu’elle possède une tache en forme de demi- Lune typique de notre famille... Nous nous sommes donc dépêchés de terminer ce dépucelage pour nous éclipser le plus vite possible de cette chambre. Tout nous est alors apparu. Tout comme nous elle était une enfant du Prince! Plus vieille, plus noble comme son aura le révélait... Nous sommes en danger! C’est elle qui va récupérer tout l’héritage, nous évincer de la direction de l’hôtel..

Hors de question! On travaille si durement pour pouvoir un jour accéder à ce statut! Depuis que nous savons la vérité, nous avons redoublés d’efforts pour lui , pour le Prince, notre cher père... Nous sommes les seuls à être dignes d’être ses enfants! Elle ne peut pas débarquer ainsi et tout nous prendre...

• Cher journal ;

Nous sommes quelque peu fatigués et pour cause, nous n’avons pas dormis de la nuit.. Oui, encore une fois nous avons désobéi au Prince, mais que veux tu c’est plus fort que nous, une incroyable envie nous gagne chaque fois que l’on se regarde. Nous sommes semblables à des aimants, la force qui nous attire l’un vers l’autre est toujours présente, à chaque instant... Et puis ne dit on pas que le meilleur moyen de résister à la tentation est encore d’y céder ? Nous sommes la tentation l’un pour l’autre, il est normal pour nous d’y céder, non? Enfin passons la justification... On s’aime, on se veut et puis c’est tout.

Cette nuit était des plus magnifiques, nos corps s’accordant dans une sensuelle danse, douce et passionnée, mes baisers se mêlant aux larmes de mon Frère, des larmes de plaisir, de douleur et peut-être même de rage... Cette fille... Hors de question de la laisser faire! À cause d’elle mon Sylphiel ne se sentait pas bien... J’ai eu bien du mal à le purifier et je crois que lui faire l’amour toute la nuit n’a pas suffit...

Et pourtant il a fait exactement ce qui me fait plaisir...Tout.. Il ne manquait ab-so-lu-ment rien... Je ne pense pas que mon état soit exclusivement dû au fait que je me sois sacrifié pour prendre cette fille comme un homme est censé prendre une femme mais, peut-être aussi au fait qu’elle a le pouvoir de tout nous prendre... tout ce pourquoi nous vivons... Il est si dur de posséder quelque chose en ces lieux...
Nous ne la laisserons pas faire, je veux d’autre nuits comme celle-ci où Amythiel me déshabille silencieusement, qu’il glisse ses mains sur le long de mon torse, m’embrassant la nuque et me collant tout contre lui, être dans ses bras me fait tellement de bien... Ses lèvres sont si douces tout comme les mots qu’il me souffle “ mon petit prince” , “je t’aime” des mots qu’il ne dit qu’à moi...

Et que je ne penserais et ne prononcerais que pour lui, cher journal, ne révèle jamais les secrets que tu contiens... cela pourrais nous mettre en péril et casser notre superbe réputation de jeunes hommes volages... Tu sais mieux que quiconque qu’ici, à l'Éternelle Encre Rouge, les sentiments ne sont pas vraiment les bien venus...Où en étais-je ? Ah oui... Néanmoins il n’avait toujours pas bougé, assit sur la chaise tel un pantin désarticulé, j’ai donc continué mes caresses, mes baisers, passant devant lui pour lui violer les lèvres, descendre dévorer ses tétons puis prendre le doux chemin de ses muscles menant à son bas ventre, il ne bougeait toujours pas, me regardant comme il sait si bien le faire. J'ouvris lentement son pantalon avec ma bouche et le fit glisser sur ses cuisses jusqu’au sol et je te jure journal, il n’avait pas encore fait le moindre mouvement.. Je me suis alors déshabillé à mon tour, et je repris mes caresses sur le corps de Mon Sylphiel pensif. J’ai glissé mes doigts sous le fin tissu de son dernier vêtement, le faisant glisser à son tour sur ses jambes.. et, comme je m’y attendais, Syl ne me résista pas.

Qui résisterait à Mon Amythiel dans ces moments-là ? Il a ensuite embrassé mon membre, l’a caressé avant de le prendre en bouche, d'en effleurer la partie supérieure de sa langue, d’entamer un va-et-viens rythmé, tout en me regardant droit dans les yeux... Ce n'est qu'après avoir savouré cet instant que je lui murmurai de me prendre... Il ne se fit pas prier, poussant la chaise jusqu’au lit, me jetant dedans pour venir se placer au-dessus de moi, écartant mes cuisses et m’embrassant à pleine bouche. Mais je ne bougeais pas comme d’habitude, poussant la passivité à l’extrême, cela ne l’avait pas gêné car tout comme moi Amy aime dominer... Il me releva les cuisses, plaçant mes jambes sur ses épaules et me pénétra d’une seule traite, sans réelle préparation... ce qui me procura une douleur notable... mais synonyme de plaisir pour moi. Il était resté quelques secondes immobile en moi, me regardant avec un sourire d’inquiétude, j’avais donc détourné le regard et il comprit alors qu’il pouvait commencer. Comme tu peux t’en douter il ne s’est, encore une fois, pas fait prier, commençant instinctivement un rapide va-et-viens, ralentissant par moment, le plaisir nous prenant tous deux. Je commençais à aller un peu mieux, sentant son membre continuer de durcir en moi et une de ses mains s'occuper de temps à autre du mien, tout aussi dur que celui de mon frère. Mon corps ne résistait plus et mes bras ne m'obéissaient plus, ils s’étaient enroulés autour du cou d’ Amy, le serrant au plus près de moi, ma bouche laissait quant à elle échapper des gémissements qui se mêlaient harmonieusement à ceux de mon superbe Frère.

Ce fut ainsi toute la nuit jusqu’au moment où, en même temps nous te le jurons, nous avons eu cette illumination: si cette fille est belle-et-bien notre sœur, le fait qu’elle ai couchée avec nous est exactement la chose que le Prince ne tolère pas (pour ses enfants tout particulièrement ) à savoir, l'inceste. Il le punit fortement... Il y a des règles qui comptent plus que d’autres... Rappelles-toi comment il a réagit en apprenant pour nous deux... Elle n’échapperait pas à la règle et puis... une démone de son âge encore vierge... Nous ne pensons pas que ce soit un avantage. Cette nuit nous a fortement portée conseil. Sylphiel se sentant mieux, son esprit avait retrouvé son talent à faire des plans ingénieux pour nous sortir de situations quelque peu.. délicates.

Mon Frère est trop modeste il ne cite même pas son prénom.. Amythiel a construit le plan avec moi, je tiens vraiment à le préciser (Amy, n’ose même pas essayer d’effacer cette phrase! ) Nous avons donc pensé manipuler cette pauvre fille, indigne d’être une enfant du Prince... Lui faire croire qu’elle savait très bien qui nous étions, qu’elle nous a payé pour tenter de nous piéger en plein inceste... Nous irons ensuite relater tous ces évènements à notre cher père, le Prince, qui en sera certainement ravi... J’ai ensuite pensé à nous débarrasser d’elle au nom de notre Père.. afin de lui prouver que nous sommes les seuls à être ses dignes enfants.

La suite des événements s'est exactement passée comme prévu, nous avons été trouver notre Père et tout raconter dans les moindre détails... Il en a été comment te dire... Furieux. Si furieux que nos sourires extatiques nous ont presque trahis.. Nous sommes ensuite allés nous occuper de la fille avec délectation... Elle est morte et nous sommes de nouveau les fils chéris du Prince ♥. Sylphiel dort la tête sur ma cuisse, je suis persuadé qu'il rêve de cette victoire, une femme de moins, une sœur morte, notre place et honneur sauf... Vivre dans l'hôtel, c'est faire la guerre pour survivre à chaque instants..

• Cher journal ;

Cela fait un certain temps que nous ne t'avons pas raconté nos journées mais c'est qu'elles sont très remplies... Nous sommes très haut placés désormais, juste en dessous du Prince, l'hôtel entier est à nos pieds... Il nous a promu car nous sommes bien plus vils qu'il ne l'imaginait... Il nous a félicité pour le coup contre notre sœur... Pour notre implacable détermination et notre ingénieuse manipulation...

Je suis fier de nous, c'est magnifique! Enfin.... Il va finir par nous reconnaître et annoncer aux Enfers que nous sommes ses fils... En attendant, nous survivons avec les autres, profitant de la vie de l'hôtel...